

– Ô serments! ô parfums! ô baisers infinis! Renaîtront-ils d'un gouffre interdit à nos sondes,Ĭomme montent au ciel les soleils rajeunisĪprès s'être lavés au fond des mers profondes? Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses!Ĭes serments, ces parfums, ces baisers infinis, Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses,Įt revis mon passé blotti dans tes genoux.Ĭar à quoi bon chercher tes beautés langoureusesĪilleurs qu'en ton cher corps et qu'en ton coeur si doux? La nuit s'épaississait ainsi qu'une cloison. La nuit s'épaississait ainsi qu'une cloison,Įt mes yeux dans le noir devinaient tes prunelles,Įt je buvais ton souffle, ô douceur! ô poison!Įt tes pieds s'endormaient dans mes mains fraternelles.

Je croyais respirer le parfum de ton sang. Que l'espace est profond! que le coeur est puissant!Įn me penchant vers toi, reine des adorées,

Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées! Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon. Nous avons dit souvent d'impérissables choses Que ton sein m'était doux! que ton coeur m'était bon! Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon,Įt les soirs au balcon, voilés de vapeurs roses. Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses! La douceur du foyer et le charme des soirs, Tu te rappelleras la beauté des caresses, Ô toi, tous mes plaisirs! ô toi, tous mes devoirs! Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses, Reminds me of Baudelaire's poem " le Balcon" The Latin and French really bring in a primordial element of romance and sorrow. General CommentWhen Paul Thompson comes in after the first few lines - pounding like a heart overwhelmed with melancholy - thunderously nostalgic - this song is like dark reflections passing under the bridge of time.
